Continuité des affaires
2021 : ce que la crise sanitaire a changé pour les DAF
On le sait, la pandémie a profondément bouleversé la vie des entreprises. Le télétravail, la digitalisation, la sécurisation des données ou encore les nouveaux besoins des collaborateurs sont autant de sujets devenus prioritaires, notamment pour les DAF.
La crise sanitaire a engendré des problématiques d’accès à l’information et de nouvelles dépenses non prévues. Au fur et à mesure que la situation s’est stabilisée, les DAF ont redéfini leurs priorités. En plus de la gestion des coûts, celles-ci concernent la digitalisation, la sécurisation des données et des systèmes pour favoriser le travail à distance des collaborateurs.
Comment continuer à travailler dans les meilleures conditions ?
Pour répondre à cette nouvelle donne, les critères de sélection des prestataires de service ont évolué. Le Cloud qui auparavant était déjà favorisé par bon nombre d’entreprises, a d’autant plus le vent en poupe. Il optimise la gestion de flux dématérialisés dans un contexte où une grande partie des collaborateurs travaillent à distance.
“Les DAF ont cherché des solutions très flexibles, qui s’adaptent en quasi temps réel aux évolutions réglementaires et fiscales”, observe Julien Million-Rousseau, directeur avant-vente de SAP Concur France.
Quant à la norme ISO 22301 sécurité et résilience, les entreprises attendent désormais de leurs prestataires qu’elle soit vraiment respectée.
“Cette norme est bien plus valorisée aujourd’hui dans le choix d’un prestataire. En parallèle, la solidité financière du partenaire est devenue un vrai facteur de choix. Celle-ci permet d'éviter une perte de service et de qualité et d’assurer une continuité dans la recherche et l’innovation, quelle que soit la situation”, souligne Benjamin Guillerm, directeur d’Axys Odyssey.
L’importance de la data et de la sécurisation des données pour les DAF
De même que la sécurité des données est devenue une vraie priorité, les DAF attendent aussi de pouvoir surveiller et détecter d'éventuelles fraudes.
“La fraude aux notes de frais peut représenter jusqu’à 5% du revenu des entreprises. Avec la pandémie, certains types de dépenses se sont accrus. Et ce sont justement ces dépenses qui font l’objet d’une surveillance moins importante”, note Julien Million-Rousseau.
De ce fait, le reporting et l’analyse de la data deviennent des éléments fondamentaux pour détecter des comportements qui iraient à l’encontre de la politique de l’entreprise.
“Le reporting et le prédictif c’est bien, mais c’est encore mieux de pouvoir faire appel à un consultant qui analyse et surveille ce qu'il se passe sur le système informatique”, ajoute Julien Million-Rousseau.
Avec la pandémie, les DAF ont revu leurs process et leurs priorités. Le travail à distance et la digitalisation s’étant généralisés, ils ont besoin de se projeter et de reprendre le contrôle à l’avenir. D'où l’importance pour eux, comme pour toute l’entreprise, de bénéficier de solutions flexibles et évolutives dans le temps.
“Le pire pour un DAF, c’est de se retrouver devant le fait accompli. La prévision, c’est l’enjeu numéro un du DAF”, conclut Benjamin Guillerm.
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